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KAYEMETH SIONISTE

KAYEMETH SIONISTE
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10 août 2007

ERETZ ISRAEL

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10 août 2007

ZEEV VLADIMIR JABOTINSKY

Eliane Ketterer

Zeev Vladimir Jabotinsky (1880-1940), penseur sioniste, écrivain et journaliste, dirigeant et fondateur du mouvement révisionniste.

Natif de la ville d’Odessa en Ukraine. L’un des trois enfants d’un riche marchand de céréales. Durant les années de son enfance, Zeev Vladimir Jabotinsky reçut une éducation russe libérale, en même temps qu’il étudia l’hébreu. Son père mourut lorsqu’il était âgé de six ans et dans les années qui suivirent, la famille subvint à grande peine à ses besoins.

A l’âge de dix-sept ans, bien qu’il fût considéré comme un élève excellent, Zeev Vladimir Jabotinsky quitta le lycée à la suite d’un conflit avec l’un de ses professeurs. Par la suite, il partit étudier le droit à Berne et à Rome. A Rome, il écrivit des articles comme correspondant pour des journaux russes, et continua son activité littéraire, laquelle avait commencé dès sa jeunesse. Il signait alors ses publications du nom de Altalena. Les diverses saynètes qu’il rédigea lui firent une réputation dans l’ensemble de la Russie. Aux jours des pogroms contre les Juifs russes à partir de 1903, il fut l’un des membres actifs de l’auto-défense à Odessa. Cette activité le rapprocha de l’idée sioniste et il fut rapidement réputé comme l’une des personnalités centrales du Sionisme russe.

En 1903, Zeev Vladimir Jabotinsky fut délégué au Congrès sioniste de Bâle. Il se joignit à la rédaction du mensuel sioniste qui deviendra par la suite hebdomadaire. En 1906, il fut l’un des fondateurs d’un comité qui avait pour but de s’occuper du combat en faveur des droits des Juifs de diaspora ; il fut même celui qui formula les décisions de ce comité. Dans les années 1908-1910, Zeev Vladimir Jabotinsky fit de la propagande sioniste à Constantinople. Durant son séjour dans la ville, il fonda et rédigea quatre journaux en diverses langues.

Son examen approfondi de la situation politique, sociale et économique de l’Empire Ottoman amena Zeev Vladimir Jabotinsky à la conclusion que cet Empire ne subsisterait pas longtemps ; dès qu’éclata la Première guerre mondiale, il pronostiqua la défaite des Ottomans et il justifia son pronostic dans son livre en anglais intitulé "La Turquie et la Guerre". Conséquence de cette connaissance, il se forma une conception politique qui pensait qu’il fallait une aide militaire juive des Alliés, pour libérer la terre d’Israël du gouvernement turc et y créer un Etat juif. Au début de la guerre, Zeev Vladimir Jabotinsky fut envoyé pour couvrir les combats sur le front occidental pour un journal russe. En 1914, il parvint en Egypte, c’est là qu’il rencontra pour la première fois Yossef Trumpeldor.

En 1915, Zeev Vladimir Jabotinsky travailla avec Yossef Trumpeldor pour mettre en place un bataillon hébreu qui combattit dans le cadre des forces de l’armée britannique sur le front de Gallipoli. Il commença ensuite avec Yossef Trumpeldor et Pinhas Rotenberg à fonder des bataillons de combattants hébreux dans l’armée britannique, et, lors de l’établissement du premier des bataillons hébreux, le "bataillon 38 des tireurs d’élite du roi" à Londres en 1917, il s’y joignit comme simple soldat ; il parvint par la suite jusqu’au grade de lieutenant. Comme officier, il participa au combat du passage du Jourdain, où commença la conquête de la rive orientale du Jourdain par les forces britanniques.

Après la dispersion des bataillons à la fin de la guerre, Zeev Valdimir Jabotinsky s’installa à Jérusalem et servit à la tête du département politique du comité des délégués. Lorsqu’éclatèrent les émeutes sanglantes à la Pâque de 1920, il organisa dans la ville une auto-défense qu’il commanda. Pour cette raison, il fut condamné par le tribunal militaire à une peine de quinze années de détention avec travaux forcés. Son arrestation éveilla une opposition publique violente, et une forte pression en Israël et à l’étranger fut mise en oeuvre sur les autorités britanniques en faveur de sa libération. Au bout de 3 mois, le représentant britannique Herbert Samuel arriva en Israël, et il fit grâce à tous les prisonniers des émeutes sanglantes, Juifs et Arabes, parmi lesquels Zeev Vladimir Jabotinsky.

Zeev Vladimir Jabotinsky mit de grands espoirs dans la Grande-Bretagne, mais dès qu’elle commença à cesser de soutenir l’idée sioniste, il partit en guerre contre ses représentants , et c’est ainsi qu’il commença à entrer en conflit avec la politique modérée de la direction sioniste sous la conduite de Haim Weizmann. En janvier 1923, il démissionna du comité des délégues, et en décembre de la même année, il fonda et dirigea le mouvement de jeunesse Beitar. En 1925, il prit l’initiative de la création d’un parti des sionistes révisionnistes HaTsaHaR et imprima son sceau sur la plate-forme politique et idéologique de ce parti. Ses divergences d’opinion avec les partis sionistes socialistes sur les questions de l’élargissement de l’Agence juive, de la politique étrangère sioniste, de la société et de l’économie, s’affinèrent et s’approfondirent au cours des années. Ses adversaires l’accusèrent de militarisme et même de fascisme.

Après que le 17ème Congrès sioniste de Bâle de 1931 eût repoussé la définition d’un Etat hébreu, comme but final du Sionisme, la décision de Zeev Vladimir Jabotinsky de quitter la Confédération sioniste mûrit. Au congrès de Vienne en septembre 1935 naquit la Confédération sioniste nouvelle (HaTsaH) et Zeev Vladimir Jabotinsky fut élu son président. Il fut parmi les initiateurs de l’immigration illégale et proposa en juin 1936 le programme de l"’Equation", évacuation, où il appelait à un transfert en masse des juifs d’Europe vers Israël par des moyens légaux ou illégaux, car il craignait leur proche anéantissement physique. Le programme se heurta à une forte opposition des impliqués juifs et sionistes qui craignaient qu’il n’aggravât l’antisionisme en Pologne et dans d’autres pays.

Parce que Zeev Vladimir Jabotinsky appréciait l’éducation militaire, il fut derrière l’organisation de Etsel ("Organisation militaire nationale") et en fut son leader spirituel. Dans le cadre de ses efforts pour renforcer l’enrolement juif pour que ce dernier combatte avec les Alliés, il partit pour les Etats-Unis en 1940. Cette même année, Zeev Vladimir Jabotinsky mourut d’une crise cardiaque au cours d’un camp d’été de la jeunesse du Beitar, dans les faubourgs de New-York.

Dans son testament, Zeev Vladimir Jabotinsky écrivait : "Ma volonté est d’être enterré à l’endroit où je me trouverai à mourir. Que l’on ne rappatrie mes ossements en Israël (si je meurs en dehors d’Israël) que sur l’ordre du gouvernement juif d’Israël, car il existera". Les ossements de Zeev Vladimir Jabotinsky furent tranportés en Israël seulement en 1964, après que son ennemi juré, David Ben Gourion, eût quitté le pouvoir. Ils furent enterrés sur le mont Herzl à Jérusalem.

En 1907, Zeev Vladimir Jabotinsky épousa Aniya Galperin. Un seul fils naquit au couple. Il fut parmi les pères de l’activisme sioniste, et influença largement la vision politique des partis de droite d’Israël. Le parti Herut, en particulier, se vit comme son héritier. Parmi ses oeuvres les plus remarquables, il faut nommer également la fondation du réseau d’éducation hébraïque, Tarbut ("Culture"). Il forgea le slogan célébre "deux rives du Jourdain : la nôtre et celle qui l’est aussi". Le personnage public de Zeev Vladimir Jabotinsky fut exceptionnel. Il possédait des traits très variés, ceux d’un intellectuel éducateur, d’un dirigeant combattif et d’un orateur charismatique. C’était un homme estimé de ses gens mais qui éveillait une haine enflammée chez ses ennemis.

A côté de ses activités politiques, Zeev Vladimir Jabotinsky continua durant toute sa vie son activité littéraire et journalistique. Parmi ses livres connus : "Samson"où sont contenues les bases de sa conception nationale et générale, le roman "Eux cinq " sur l’effondrement d’une famille de Juifs assimilés d’Odessa au début du vingtième siècle. Aimait traduire de la littérature étrangère et sont connues ses traductions des poêmes d’Egard Alan Poe.


 

 

Copyright -© Un écho d'Israël - 2002-2005

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ilan halimi (zal)

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Comprendre ce qu'il s'est passé

Faits (tels que connus à ce jour)

A ce jour, l'affaire n'étant pas jugée, nous ne pouvons formuler que des hypothèses et chercher à rassembler les faits tel que connu par la Police et la Justice sans préjuger de l'issue du procès.

Mode opératoire présumé du gang

Le gang "des Barbares" serait composé d'une vingtaine de personnes qui graviteraient autour d'un « cerveau » présumé, Youssouf Fofana.

youssouf fofana assassinat ilan halimi crime antisémite israel

Youssouf Fofana

Des jeunes filles seraient utilisées pour attirer les futures victimes dans un guet-apens. Ilan ne serait pas la première victime du gang : il y aurait eu cinq tentatives d'approche avant lui, mais toutes auraient échouées. Ilan fut torturé durant plusieurs semaines dans une cave d'une cité de Bagneux. Sa famille aurait fait l'objet de plusieurs appels de demande de rançons pour la libération d'Ilan au motif que la famille juive d'Ilan ou sa communauté "avait de l'argent"

Motif  présumé du crime

Le motif apparent de ce crime est l'argent. Pourtant certains détails apparaissant au cours de l'enquête peuvent suggérer que le choix des victimes relève de préjugés antisémites. La motivation [antisémite est rejetée comme motif, et nié avec énergie par Youssef Fofana. Plusieurs membres du gang ont déclaré lors des interrogatoires qu'"un Juif, c'est riche", ce qui n'était absolument pas le cas d'Ilan, issu d'une modeste famille, habitant dans la même banlieue que ses tortionnaires.

La police soupçonne actuellement le clan des barbares de tentatives de racket sur des médecins et des personnalités en 2004, et se penche sur l'hypothèse d'un lien avec d'autres tentatives similaires exercées en 2002 sur les patrons ou membres influents d'entreprises, au nom d'un pseudo groupe palestinien.

Par ailleurs, au cours des 24 jours qu'a duré le kidnapping, les demandes de rançon fluctuaient de façon hautement fantaisiste entre de 450.000 € pour finir a 5000 €, sans tentative de rendez-vous d'échange.

De plus l'oncle d'Ilan, Rafi, a également raconté aux reporters que lors de certains appels téléphoniques de la victime, on entendait des récitations du Coran accompagnant les cris de douleur d'Ilan, mais la police n'a pas confirmé ce détail. Dans le sens contraire, un officier de police a signalé que les membres du groupe ne sont pas connus comme extrémistes. Et de plus, certains ne sont pas musulmans et plusieurs se sont défendus d'être anti-sémites.

Dans une interview réalisée le 24 février 2006, et diffusée sur I-Télé, Youssouf Fofana déclare qu'Ilan Halimi a été enlevé « à des fins financières » et qu'il n'a pas tué Ilan Halimi, mais affirme que « si la guillotine était là, on aurait pu la suggérer pour moi ». Il est à noter que I-télé a demandé l'avis de la famille Halimi avant de diffuser l'interview, et la famille a donné son accord en disant qu'I-télé faisait son travail de journaliste d'information (Directrice de I-télé dans Plus clair du 4/03/2006).

Durant cette interview Youssouf Fofana tient des propos peu intelligibles. A la vue de cette interview, l'avocat de la famille d'Ilan déclare que : « La famille d'Ilan est indignée du cynisme et de la désinvolture de cet homme, de son indécence et de son obscénité quand il s'indigne de sa victimisation ».

Cette interview a été réalisée dans des conditions non officielle, par un journaliste collaborateur du journaliste d'I-Télé, Joseph Andjou qui présente l'émission I-Afrique.

A la date du 5 mars, la circonstance aggravante d'antisémitisme a été retenue par les juges d'instruction.

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Personnes inculpées dans l'affaire

La plupart sont issues de l'immigration et étaient au chômage, souvent musulmans et chrétiens de confession et agés de 17 à 30 ans. Parmi ceux-ci:

  • Youssouf, ou Youssef, Fofana, "cerveau des Barbares" autoproclamé. Il était déjà connu des services de police nationaux (outrages et rébellions) et d'Interpol. Il aurait déjà passé quatre années en prison pour faits divers dont vol, et résistance aux forces de l'ordre. Il a été arrêté dans la nuit du 22–23 février à Abidjan par les gendarmes ivoiriens. Ses avocats ont éssayé de s'opposer à son extradition en arguant de sa nationalité Ivoirienne sans succès. Il a finalement été extradé le 4 mars.Fofana a reconnu avoir prémédité l'enlèvement d'Ilan depuis décembre 2005, lors d'un séjour en prison,, l'avoir séquestré, lui avoir porté plusieurs coups de poignard, et donné de l'ordre de le "saigner" car ne pouvant plus le garder. Il se serait ravisé et aurait ordonné qu'on le "lave" (à l'acide, afin d'effacer toute trace d'ADN), cependant il nie l'avoir tué et charge ses complices sur ce point.

  • Christophe M-V dit "Moko", qui aurait suggéré l'idée des rapts et aurait organisé les opérations de séduction des rabbateuses.
  • "Zigo", Ce serait lui qui aurait torturé Ilian.
  • Yalda, une jeune fille servant d'"appât" pour amener Ilan dans leur repaire, dont le nom n'a pas été révélé. Elle a reconnu s'être rendue dans la boutique de téléphonie où travaillait Ilan Halimi, et lui avoir laissé son numéro de téléphone, avant de lui fixer un rendez-vous dans le sud de Paris. Elle l'aurait ensuite emmené à Sceaux (Hauts-de-Seine) où "deux ou trois gros bras", dont Fofana, ont maîtrisé Ilan Halimi avant de l'emmener à Bagneux. Les autres hommes, "des gars d'une autre banlieue", sont toujours recherchés.
    La jeune fille, ex-petite amie de Youssef Fofana, nie avoir touché de l'argent ou avoir participé à la séquestration d'Ilan Halimi.
  • "Jérôme", soupçonné d'avoir participé à l'élaboration du projet d'enlèvement et "il était plus qu'un geôlier" selon une source judiciaire.
  • "Samir", dit smiler, multirécidiviste pour des affaires de drogue qui aurait fourni l'appartement de la séquestration à Bagneux avant qu'Ilan soit séquestré dans la chaufferie de l'immeuble. Samir est aussi considéré comme bras droit de Youssef.
  • "Audrey", jeune fille qui aurait servit auparavant d'"appât". Elle s'est livrée volontairement à la police et affirme avoir ignoré les intentions de la bande.
  • "Murielle", ne semble pas faire partie des opérations mais a été inculpée de "non-dénonciation de crime" lorsqu'elle a reconnu le portrait-robot d'Audrey dans les journaux sans avoir alerté la police.
  • "Almane", prêteur sur gages, soupçonné d'avoir pu servir d'intermédiaire dans le cas où une remise d'argent aurait été organisée.

Ainsi que "J.C.", "Yahia", "Giri", "Nabil".

  • le gardien de l'immeuble où vivait Ilan Halimi, qui aurait prêté à ses bourreaux l'appartement, ou au moins la chaufferie où ils l'ont torturé et tué.

 

Réaction de la classe politique

La majorité des associations et des personnalités politiques ont condamné ce meurtre. Le mardi 21 février, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale, Nicolas Sarkozy déclare que bien que ce meurtre a eu pour motivation première l'extorsion d'argent, le choix d'une cible juive dénote un « antisémitisme par amalgame ».

Julien Dray, membre du Parti socialiste, a considéré que ce meurtre était dû à un "effet Dieudonné" et déclaré pour sa part que ces actes "ne sont pas un fait divers parmi d'autres mais le révélateur de la situation réelle de la délinquance dans notre pays: des gangs organisés, dont certains sont à connotation raciste ".

Le jeudi 23 février, une cérémonie fut organisée à la mémoire d'Ilan Halimi à la synagogue de la Victoire à Paris en présence notamment de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin.

Pourquoi assiste-t-on à une recrudescence des incidents antisémites ?

La campagne visant à délégitimer Israël s'est nettement intensifiée dégénérant en attaques antisémites et anti-israéliennes à travers le monde. De plus en plus, la frontière entre la critique légitime d'Israël et les attaques antisémites s'estompe.

Depuis le début des violences de septembre 2000, Israël subit une campagne mondiale de délégitimation. Il est attaqué dans les médias et dans les forums internationaux, calomnié par les dirigeants politiques et par les intellectuels. Son droit même à l'existence est remis en cause, de même que son devoir fondamental de défendre ses citoyens. Les extrémistes de gauche et de droite se rejoignent dans leur haine de l'Etat juif.

Ces attaques vont au-delà d'une critique justifiée qu'Israël, attaché avec ferveur à la démocratie, considère comme un élément du discours des Etats. Il n'est cependant pas légitime de vilipender Israël, de le désigner du doigt et d'exiger de lui qu'il se conforme à des normes impossibles, exigées d'aucun autre Etat.

Les raisons de ce phénomène en plein essor sont nombreuses. Il est étroitement lié à la capacité des Palestiniens de vendre leur image de marque, celle de victimes impuissantes. Ils ont utilisé cette perception pour jouer sur les sentiments de ceux qui prônent les droits de l'homme (alors que les dirigeants et les terroristes palestiniens violent les droits de l'homme les plus élémentaires des innocentes victimes israéliennes du terrorisme et ceux de leur propre peuple). Une autre condamnation, s'inspirant de considérations plus idéologiques, est souvent avancée par ceux qui veulent ignorer toutes les transgressions des régimes totalitaires, quelle que soit leur énormité, tout en critiquant la moindre mesure défensive prise par les Etats démocratiques. Les attitudes antisémites traditionnelles, souvent sous couleur d'antisionisme, jouent également un rôle. Les positions tendancieuses des médias contribuent elles aussi puissamment à délégitimer Israël.

Ces accusations lancées contre la légitimité d'Israël s'accompagnent d'attaques physiques contre des cibles juives dans le monde entier, notamment en Europe. Les incidents antisémites revêtent diverses formes : attentats à la bombe contre des synagogues et des écoles juives, vandalisme et profanation de cimetières juifs, menaces de mort et violences à l'encontre des juifs, agressions gratuites allant jusqu'au meurtre. Ces crimes perpétrés contre des individus juifs et des institutions communautaires juives sont souvent déguisés en actes  antisionistes .

Au Moyen-Orient, la situation est encore pire. Une virulente rhétorique anti-israélienne, devenue monnaie courante, s'est intensifiée. Les mythes antisémites et anti-israéliens, souvent entretenus par les gouvernements (par exemple les déclarations du président syrien Bashir Assad et du premier ministre de Malaisie Mahathir), sont volontiers acceptés par d'importants secteurs de la population de la région. Le flot incessant d'accusations scandaleuses et dénuées de tout fondement émanant des porte-parole palestiniens a considérablement contribué à grossir la vague d'antisémitisme. Il en est résulté, entre autres, un accroissement des attaques contre des cibles juives dans le monde arabe, parfois meurtrières comme l'attentat terroriste d'avril 2002 perpétré contre l'ancienne synagogue de Djerba, au cours duquel 12 touristes européens, 4 ressortissants arabes du pays et un juif ont été assassinés.

Israël est extrêmement préoccupé par le récent essor de l'antisémitisme qui vise les communautés juives en Europe et ailleurs. Ce phénomène doit susciter l'inquiétude de tous les peuples civilisés. Israël appelle les gouvernements des pays où le fléau de l'antisémitisme se répand à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des communautés juives - et à traduire en justice les auteurs de ces déplorables attaques. L'incitation à l'antisémitisme - qu'il émane d'individus, d'organisations ou même de dirigeants de certains pays - doit être vigoureusement condamnée.

Source: http://www.mfa.gov.il/

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Fofana refuse de se défendre

En huit mois, l'assassin présumé d'Ilan Halimi a changé d'avocats une dizaine de fois. Intéressé par sa seule célébrité, il refuse désormais d'évoquer l'affaire.

L'enquête sur l'assassinat d'Ilan Halimi, qui se poursuit discrètement, s'est enrichie fin août du placement en détention d'une jeune femme et d'un homme soupçonné d'avoir servi de chauffeur à Youssouf Fofana. Au total, 29 personnes sont désormais mises en examen dans ce dossier - dont 19 se trouvent actuellement en détention provisoire. Par ailleurs, le MRAP vient d'être autorisé à se constituer partie civile.

« QUE je m'exprime ou pas ça revient au même. Qu'est-ce que j'ai à gagner à répondre à vos questions ? » Ce 5 avril 2006 au matin, Youssouf Fofana coupe court à l'interrogatoire entamé, une heure et demi plus tôt, dans le cabinet du juge d'instruction Corinne Goetzmann. Depuis ce jour, l'assassin présumé du jeune Ilan Halimi se mure dans le silence, au grand dam de ses avocats.

En huit mois, l'ancien chef de bande a ainsi épuisé une dizaine de pénalistes. Il a aussi contraint l'administration pénitentiaire à le transférer de Rouen à Lille, le 19 septembre dernier. « Depuis son extradition de Côte-d'Ivoire, Fofana se dit persuadé qu'il va prendre le maximum, confie un avocat parisien, qui vient de jeter l'éponge. Du coup, il refuse tout simplement de se défendre. » Ombrageux, le détenu n'hésite pas à congédier tel avocat ou à courtiser tel autre dont il a lu les exploits dans la presse. « Il m'a contacté au printemps mais lorsque je suis allé le voir en maison d'arrêt, j'ai eu le sentiment qu'il était simplement à la recherche d'un scribe pour écrire ses mémoires », raconte ce pénaliste qui n'a pas donné suite. A cet autre, Fofana n'hésitait pas à écrire, en juin : « Je me permets de vous écrire ce courrier pour vous dire que vous avez assez fait le con »...

Revenu sur ses aveux

Manifestement insatisfait de ses conditions de détention, l'assassin présumé s'est, au printemps, fendu d'une lettre au magistrat instructeur pour s'« étonner » d'être placé à l'isolement, demander à recevoir du courrier et déplorer l'usage des entraves lors des transferts. « Je tiens à vous prévenir d'avance que si je ne suis pas traité comme un prévenu, un peu plus normalement, je ne m'exprimerai pas à l'instruction », menace-t-il alors.

Depuis, Fofana est aussi revenu sur les aveux passés durant sa garde à vue en Côte d'Ivoire. Aux hommes de la police judiciaire d'Abidjan, il avait avoué avoir organisé le rapt du vendeur de téléphones mobiles Ilan Halimi « à des fins financières » - et non antisémite, comme le soupçonne le juge d'instruction. Depuis, il est revenu sur cette garde à vue devant le magistrat instructeur, visiblement sans convaincre : « J'ai été torturé et frappé sur ordre des policiers français. Quand je leur disais ce qu'ils voulaient entendre, ça allait. A d'autres moments, il me dictaient ce que je devais dire. »

Esquissée à Abidjan, sa frêle ligne de défense consiste à n'assumer que le rapt et les séquestrations, pour imputer le choix de la victime et son meurtre à Jean-Christophe S., alias «Craps». Interpellé en avril après plusieurs semaines de cavale, ce complice présumé reconnaît avoir recruté deux hommes de main et fourni la voiture utilisée pour enlever le jeune Ilan. Pour le reste, il livre une version opposée à celle de Fofana, expliquant aux policiers de la brigade criminelle : « Dans le courant du mois de janvier, Fofana est venu me voir. Il m'a dit qu'il y avait quelqu'un à prendre qui avait des sous. Il m'a proposé 30 000 euros. Il m'a dit que c'était un juif, sans plus. Interrogé sur le meurtre, Craps ajoute : « C'est Smiler (un complice présumé, NDLR) qui m'a appris l'issue tragique de cette histoire. Il m'a dit que Fofana avait emmené tout seul comme un grand, le garçon et qu'il lui avait donné des coups de couteau et qu'il l'avait brûlé. »

Recruté l'hiver dernier par la famille Fofana, Me Philippe Missamou explique qu'il assure toujours la défense du principal suspect et se dit convaincu que « Youssouf n'est pas le véritable cerveau de cette bande ». Certains de ses confrères évoquent pourtant la « tendance à la mégalomanie » chez ce prisonnier qui collectionne les coupures de presse sur l'affaire et « rêve de devenir célèbre ». Après une unique rencontre, un pénaliste interprète : « Enfermé dans un sentiment de toute puissance, il ne s'intéresse même plus aux faits qui lui sont reprochés et refuse de les aborder ». Mis en examen pour « assassinat, enlèvement et séquestration commis en bande organisée », Youssouf Fofana encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Source: Le Figaro

Extraits du procès-verbal de l'un des geôliers d'Ilan Halimi

Extraits du procès-verbal (PV) de l'interrogatoire de Samir Ait Abdelmalek, l'un des geôliers d'Ilan Halimi, à la Brigade criminelle de Paris, le 18 février 2006

"[Youssouf Fofana] est venu me trouver pour me demander si je pouvais avoir une clé d'appartement dans la cité. J'ai tout de suite pensé qu'il s'agissait d'un plan louche mais je n'ai jamais imaginé le pire, comme un enlèvement, surtout qu'il m'a précisé qu'il en avait besoin que pour trois jours et que le gardien et moi toucherions un gros billet. A aucun moment il ne m'a donné d'indication sur ce qu'il allait faire dans ce logement. Pour moi c'était de l'argent rapide en trois jours, donc je ne me suis pas trop posé de questions sur ce qu'il allait faire de ce local. Il n'avait pas précisé non plus la somme que je toucherais, mais je m'attendais à deux ou trois mille euros pour trois jours. En plus je me voyais mal lui refuser sans me faire casser la gueule dans la semaine qui suivait. (...) Donc je suis allé voir le gardien, je lui ai dit que c'était pour un pote à moi et qu'il y aurait de l'argent aussi pour lui. Il a accepté mais il m'a dit qu'il ne serait pas disponible avant l'état des lieux. Je peux donc dire que j'ai eu les clés le jeudi 19 janvier vers 17 heures. Youssouf est passé et je lui ai remis les clés. L'appartement se trouvait 1, rue Prokofiev, 3e étage, en sortant de l'ascenceur à gauche, porte droite. (...) Le samedi 21 janvier Youssouf est venu me voir au même endroit sur le terrain de boules, et il m'a déclaré "les locaux sont occupés, c'est bon, y a quelqu'un là haut !". Là j'ai compris qu'il avait "soulevé" quelqu'un. Il a précisé que cela n'allait durer que trois jours, qu'il avait demandé une rançon, que c'était un juif parce qu'ils ont plein d'argent, qu'ils sont bourrés de tunes. Dans ces propos il m'a semblé que c'était plus pour l'argent que parce que c'était un juif. Cela dit je ne suis pas dans sa tête. (...) Au bout de trois jours je ne vois rien venir de nouveau, je panique, et je vais voir le gardien et je lui explique tout. Il comprend que comme moi nous sommes en galère et qu'on s'est fait dépasser par des choses qu'on ne voulait pas. Ils nous était impossible de faire marche arrière, car même si on avait voulu le libérer, Ilan était toujours entouré de gardiens, dans le quartier nous n'aurions plus eu de vie normale et en cas d'arrestation ils nous auraient balancé. (...) On nous avait juste demandé une clé rien de plus, et voilà on se retrouvait complice d'un enlèvement sans le vouloir avec la crainte de se faire massacrer ou arrêter si on parlait, on n'avait pas d'autre alternative. J'ai juste essayé de convaincre Youssouf d'arrêter et de le libérer, mais il n'a rien voulu entendre car il m'a dit qu'il avait trop de monde à payer pour cette histoire, en précisant ceux qui avaient participé à l'enlèvement et ceux qui étaient chargés de garder Ilan. (...) On m'a demandé un cutter pour prendre une photo d'Ilan. J'ai pris peur et pourtant bien que je ne veuille pas m'en occuper, je me suis dit : "que vont-ils lui faire ?". De fait j'ai pris l'appareil photo, un cutter, et je suis allé à la cave. Je me sentais pitoyable mais je pensais encore pouvoir atténuer les sévices du garçon. (...) Il était enroulé dans deux couettes blanches sans housse. Son visage était toujours scotché à l'exception d'une partie en dessous du nez et des oreilles qui était visible. (...) Je n'ai pas parlé avec lui, mais il avait l'air épuisé et au bout du rouleau. Youssouf n'était pas revenu et nous laissait sans nouvelles mais personne n'osait le libérer par crainte de Youssouf. Peut-être pour certains il y avait encore un espoir d'argent mais pour moi je savais que tout était cuit et qu'on ne toucherait pas d'argent. Le plus simple était de le libérer, il avait toujours eu les yeux bandés quand je l'ai vu alors il n'y avait pas beaucoup de risques qu'il reconnaisse quelqu'un. (...) J'ai sorti la lame du cutter et après qu'il a mangé et bu j'ai cherché un endroit où lui mettre un coup de cutter pour que ça saigne sans lui faire trop mal. Je ne voulais pas toucher à l'adhésif. Sans prévenir Ilan pour qu'il ne stresse pas je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap cela a saigné vite dans sa barbe qui n'avait pas été rasée. Ilan a eu un mouvement de recul mais n'a pas crié. J'ai pris la photo vite et j'ai dit au deux autres de désinfecter la plaie. J'ai aussi laissé l'appareil sur place pour qu'ils envoient eux-même la photo. (...) Comme je ne voulais plus participer à rien - je trouvais déjà que j'en avais trop fait - alors je leur ai dis "voilà l'appareil, débrouillez-vous pour envoyer la photo". (...) Youssouf m'a raconté toute l'histoire de sa soi-disant libération. Il a d'abord volé une voiture sans me dire où il l'avait prise, puis il a déposé cette voiture dans le 78, avec Ilan à son bord. Puis il m'a dit qu'il est parti, puis qu'il est revenu là où il avait déposé Ilan. A ce moment Ilan avait réussi à relever son bandage sur les yeux. Il avait donc vu Ilan le regarder droit dans les yeux et du coup Youssouf avec un couteau lui a mis un coup dans la gorge vers la carotide puis un coup de l'autre côté de la gorge. Ensuite il a essayé de lui couper le bas de la nuque. Puis il lui a mis un coup de couteau dans le flanc. Il avait sûrement dû revenir avec un bidon d'essence car il m'a dit qu'il avait utilisé un bidon pour asperger Ilan avec ce combustible et l'a incendié sur place. A ce moment il m'a dit "cela a fait une grande flamme et je suis parti". Selon lui il était seul pour faire tout cela.

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Pourquoi assiste-t-on à une recrudescence des incidents antisémites ?

La campagne visant à délégitimer Israël s'est nettement intensifiée dégénérant en attaques antisémites et anti-israéliennes à travers le monde. De plus en plus, la frontière entre la critique légitime d'Israël et les attaques antisémites s'estompe.

Depuis le début des violences de septembre 2000, Israël subit une campagne mondiale de délégitimation. Il est attaqué dans les médias et dans les forums internationaux, calomnié par les dirigeants politiques et par les intellectuels. Son droit même à l'existence est remis en cause, de même que son devoir fondamental de défendre ses citoyens. Les extrémistes de gauche et de droite se rejoignent dans leur haine de l'Etat juif.

Ces attaques vont au-delà d'une critique justifiée qu'Israël, attaché avec ferveur à la démocratie, considère comme un élément du discours des Etats. Il n'est cependant pas légitime de vilipender Israël, de le désigner du doigt et d'exiger de lui qu'il se conforme à des normes impossibles, exigées d'aucun autre Etat.

Les raisons de ce phénomène en plein essor sont nombreuses. Il est étroitement lié à la capacité des Palestiniens de vendre leur image de marque, celle de victimes impuissantes. Ils ont utilisé cette perception pour jouer sur les sentiments de ceux qui prônent les droits de l'homme (alors que les dirigeants et les terroristes palestiniens violent les droits de l'homme les plus élémentaires des innocentes victimes israéliennes du terrorisme et ceux de leur propre peuple). Une autre condamnation, s'inspirant de considérations plus idéologiques, est souvent avancée par ceux qui veulent ignorer toutes les transgressions des régimes totalitaires, quelle que soit leur énormité, tout en critiquant la moindre mesure défensive prise par les Etats démocratiques. Les attitudes antisémites traditionnelles, souvent sous couleur d'antisionisme, jouent également un rôle. Les positions tendancieuses des médias contribuent elles aussi puissamment à délégitimer Israël.

Ces accusations lancées contre la légitimité d'Israël s'accompagnent d'attaques physiques contre des cibles juives dans le monde entier, notamment en Europe. Les incidents antisémites revêtent diverses formes : attentats à la bombe contre des synagogues et des écoles juives, vandalisme et profanation de cimetières juifs, menaces de mort et violences à l'encontre des juifs, agressions gratuites allant jusqu'au meurtre. Ces crimes perpétrés contre des individus juifs et des institutions communautaires juives sont souvent déguisés en actes  antisionistes .

synagogue djerba attentat tunisie bombe israel
©2002 Reuters
La synagogue de Djerba, Tunisie, après l'attentat à la bombe (11 avril 2002)

Au Moyen-Orient, la situation est encore pire. Une virulente rhétorique anti-israélienne, devenue monnaie courante, s'est intensifiée. Les mythes antisémites et anti-israéliens, souvent entretenus par les gouvernements (par exemple les déclarations du président syrien Bashir Assad et du premier ministre de Malaisie Mahathir), sont volontiers acceptés par d'importants secteurs de la population de la région. Le flot incessant d'accusations scandaleuses et dénuées de tout fondement émanant des porte-parole palestiniens a considérablement contribué à grossir la vague d'antisémitisme. Il en est résulté, entre autres, un accroissement des attaques contre des cibles juives dans le monde arabe, parfois meurtrières comme l'attentat terroriste d'avril 2002 perpétré contre l'ancienne synagogue de Djerba, au cours duquel 12 touristes européens, 4 ressortissants arabes du pays et un juif ont été assassinés.

Israël est extrêmement préoccupé par le récent essor de l'antisémitisme qui vise les communautés juives en Europe et ailleurs. Ce phénomène doit susciter l'inquiétude de tous les peuples civilisés. Israël appelle les gouvernements des pays où le fléau de l'antisémitisme se répand à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des communautés juives - et à traduire en justice les auteurs de ces déplorables attaques. L'incitation à l'antisémitisme - qu'il émane d'individus, d'organisations ou même de dirigeants de certains pays - doit être vigoureusement condamnée.

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9 août 2007

YOHAN ZERBIB (ZAL)

Hommage à Yohan Zerbib (zal)

Blog Hommage à Yohan Zerbib (zal), soldat franco-israëlien de Tsahal tué au Liban Il ya a un an, le 12 aout 2006 dans les violents combats que mênent Israël contre le Hezbollah.

Yohan (zal), agé de 22 ans , originaire de la communauté juive de Montrouge dans les Hauts de Seine que son père avait contribué à fonder ainsi que l'école juive de Montrouge.

Il avait quitté ses parents et la France après son bac pour aller vivre en Israël et défendre ce pays qu'il aimait au plus profond de se son être.

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Cette mort cruelle d'un jeune homme, fauché à l'aube de sa vie pour son pays et ses valeurs de liberté et de démocratie, rappelle avec force et violence, si besoin était, le prix extrème que doit payer Israël dans la lutte incessante qu'il doit mener depuis toujours pour sa survie, son avenir et celui de l'ensemble du peuple juif.

La communauté juive de France toute entière adresse aux parents et aux proches de Yohan (zal), ainsi que ses camarades de classe en France et en Israël, meurtris pour toujours dans leur chair et dans leur âme, leurs plus sincères et profondes condoléances et partage avec eux ce deuil immense et inconsolable.

La disparition brutale de Yohan (zal) restera pour tous ceux qui le connaissaient et l'aimaient, et bien au-dela pour l'ensemble de la communauté juive, une blessure ouverte à jamais.

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Videos de la couverture de l'enterrement de Yohan Zerbib par Infolive.tv et Guysen.tv, merci à eux pour le exceptionnel travail!

Enterrement de Yohan:

http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-7662-israelnews-yohan-zerbib-soldat-heroique-modele-de-courage

Patrick Fandio, grand reporter à TF1 : "Yohan, une rencontre qui a marqué ma carrière":

http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-7663-israelnews-patrick-fandio-grand-reporter-tf1-yohan-une-rencontre-qui-marque-ma-c

« Les Chlochim » de Yoann.:

http://www.guysen.tv/detail.php?id_vid=810

Joël Mergui évoque la mémoire de Yoann:

http://www.guysen.tv/detail.php?id_vid=637

Interview du père de Yohan:

http://www.guysen.tv/transition.php?vida=644

http://yohanzerbib.canalblog.com

Amis de Yohan témoignent:

switch3.castup.net/cunet/gm.asp?ClipMediaID=211612&ak=null - 2k -

http://www.guysen.tv/transition.php?vida=643

http://www.guysen.tv/transition.php?vida=639

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